L'Unité des hôpitaux militaires lors de la Sainte Défense était l'une des divisions spécialisées au cours des huit années de résistance. Avec la mise en place de plus de 50 hôpitaux de campagne et de milliers de postes de secours d'urgence sur les fronts et dans les axe de combat lors des opérations, les cadres mobilisés dans cette unité des médecins militaires ont montré la même bravoure que les forces armées dans les divisions engagées directement dans les opérations de défense. Ces guérisseurs des douleurs et des blessures des guerriers d'Allah, ont offert plus de 3500 martyrs à la Révolution islamique.
D’après les statistiques officielles, pendant la Guerre imposée (1980-1988), la vie de plus de 100 000 combattants gravement blessés a été sauvée par les cadres de l’Unité de la médecine militaire des forces armées de la République islamique d’Iran.
Parallèlement au développement de la structure militaire du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pendant la guerre, les hôpitaux de campagne se sont progressivement améliorés, de sorte que ces hôpitaux sont devenus des chefs-d'œuvre de l'ingénierie de défense, dotés de deux ou trois couches de protection contre les explosifs. Dans la défense sacrée des hôpitaux de campagne, on assiste à des progrès croissants tant en termes de solidité des structures hospitalières qu'en termes d'effectifs, d'équipements et d'apport de soins médicaux jusqu'à la fin de la guerre.
En outre les cadres soignants professionnels engagés dans l’Unité de la médecine militaire pendant la guerre imposée (1980-1988), un nombre considérable de volontaires sont également mobilisés au rang des divisions de secours d’urgence en compagnie des forces opérationnelles. Les hommes volontaires fonctionnaient en tant que les chauffeurs d’ambulance et les femmes étaient dans les ligne derrière le fronts en tant que soignantes ou aides médicales après avoir passé des cours de formation.
Il y a quelques mois, la parution du livre « Bassin du sang » a été une occasion en vue de rendre hommage à ces femmes volontaires mobilisés dans la ville d’Andimeshk dans la province de Khuzestân (sud-ouest d’Iran). Même le Guide suprême de la Révolution islamique s’est enthousiasmé des efforts déployés en vue de commémorer les sacrifices de ces aides volontaires qui assistaient les cadres médicaux durant la Défense sacrée.
Après la guerre imposée, l’Unité de la médicine militaire continue ses prestations dans les crises sanitaires comme par exemple durant la pandémie du Covid-19. Les services rendus gratuitement dans les zones moins favorisées dans les provinces frontalières constituent une autre partie des activités menées par les médecins militaires iraniens dans les secteurs civils.
La perspective actuelle de l’Unité médicale des Forces armées iraniennes
Aujourd'hui, toutes les conditions des guerres ont subi des changements et des transformations. La défense sacrée n’est plus limitée dans le cadre des frontières politiques du pays, et la République islamique d'Iran joue un rôle central dans le front international de la résistance islamique dans le cadre de l'approfondissement de son défense stratégique contre les nouvelles menaces.
Cette question s'est également étendue au domaine de la santé et du traitement médical, et, l’Iran assiste aujourd'hui à une augmentation de la performance des services médicaux des forces de la résistance islamique dans le Région.
Dans le domaine de la fourniture de secours et de services médicaux aux forces armées islamiques blessées lors du combat contre les Takfiris du Daesh, bien que le front de résistance libanais et irakien et l'armée syrienne aient été actifs dans ce domaine, mais le rôle des médecins iraniens était remarquable dans le traitement des blessés défenseurs du sanctuaire sacré engagés dans la lutte contre le terrorisme et dans le rétablissement de la stabilité dans la région.
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